Symposium national : Philosophie et folie - Approches et modèles
L'Unité de Recherche en Sciences Humaines (URSH) a organisé, en collaboration avec notre Laboratoire Moyens d'Investigation et Techniques Thérapeutiques des Troubles du Comportement (MITComp), le Symposium national "Philosophie et folie : Approches et modèles" ce Mardi 5 Mars 2024, au niveau de la xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx (Lieu) de la Faculté des Sciences Sociales de l'Université Oran 2.
Préambule du Symposium
Tout au long de l'histoire, les philosophes ont souvent été accusés d'hérésie et de folie par le grand public, simplement parce qu'ils s'écartent des normes et conventions en vigueur dans leurs opinions et leurs prises de position sur des questions d'existence, de politique, d'éthique, de nature et de métaphysique. Aucun philosophe n'a échappé à cette accusation, du seul fait de sa voix dissidente et de son rejet des normes sociales. Un philosophe refuse d'être un prédicateur, un réformateur social ou un théoricien politique. Son souci n'est pas d'établir la vérité et de réfuter le mensonge, ni de prendre parti, mais plutôt de dire des vérités dérangeantes qui remettent en question les idées reçues.
Quiconque étudie l'histoire de la philosophie constatera que cette signification lui est familière à travers les âges et les lieux. L'image de la folie a brillé de mille feux en philosophie, en art et en littérature, comme une expression d'angoisse existentielle et de libération de toutes les contraintes et coercitions sociales. On pourrait citer une longue liste de philosophes ayant connu la folie, tels que Jean-Jacques Rousseau, Martin Luther, Blaise Pascal, Francis Bacon, Schopenhauer, Nietzsche, Foucault, et bien d'autres. Cependant, la folie des philosophes ne doit pas être comprise au sens superficiel et pragmatique de la folie, mais plutôt dans son acception philosophique ; c'est-à-dire lorsque la philosophie se mue en folie, et la folie en philosophie, suscitant chez l'individu l'expérience de la rupture avec les conventions et l'exploration des profondeurs cachées du marginal et de l'exclu, de ce qui jouxte la raison et la vérité.
En ce sens, la folie peut être perçue comme une pensée portant sur l'impensé, une exploration des marges et du non-dit, et simultanément comme un acte créatif où génie et transgression de la norme se confondent.
Problématique
Quel est le rapport épistémologique et méthodologique entre la philosophie et la folie ? En quel sens la folie peut-elle être considérée comme faisant partie de l’abstraction philosophique de tout philosophe ? Et dans quelle mesure peut-elle devenir l’autre visage de la philosophie ?
Objectifs
Ce symposium vise notamment à étudier la folie en tant que partie intégrante de la philosophie, à expliquer l'approche philosophique de la folie et à identifier les jalons intellectuels les plus importants qui montrent que la folie marque une rupture avec l'ancien système philosophique fondé sur la sanctification de la raison et de la vérité et la réhabilitation des marginaux, des exclus et des marginalisés de la pensée, en plus de dévoiler le sens commun du concept de philosophie tel qu'il apparaît au sens commun comme folie, sénilité et inutilité, en plus de bousculer ces concepts et hypothèses, de les corriger et de les faire revivre.
Thématiques abordées
- La folie à travers l'histoire de la philosophie.
- La folie entre religion, médecine et philosophie.
- La folie et la crise de la raison et de la vérité.
- La folie et la philosophie des marginalisés.
- Génie et folie.
- La folie et la philosophie de l'autobiographie.
- La folie dans les sciences humaines et sociales.
Coordonnateurs scientifiques
- Dr. TABIB Noureddine.
- Pr. GOUASMI Mourad.
Communications présentées
- Auteur 1 : Titre de la communication 1.
- Auteur 2 : Titre de la communication 2.
- Auteur 3 : Titre de la communication 3.
- Auteur 4 : Titre de la communication 4.
- Auteur 5 : Titre de la communication 5.

